Uniformisation culturelle
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8 décembre 2020 à 2 h 37 min #85595AnonymeInactif
Notre monde paraît de plus en plus uniforme, fade, plat, notamment avec les multinationales (coca, Mac do partout…), les mêmes chaînes d’hôtel, les mêmes tenues vestimentaires, et l’aviation a réduit les distances, tandis qu’Internet plus récemment n’a rien arrangé. Il est de plus en plus difficile de partir ailleurs. Les autochtones se déguisent souvent, payés par des agences, pour satisfaire des touristes en quête de sensations fortes…
Tout ça alimente le discours de l’extrême-droite pour qui des frontières fortes sont les seules garantes à la diversité culturelle tandis que sous prétexte d’antiracisme certains semblent appeler à une sorte de multiculturalisme et de métissage partout, et la fin des nations, donc paradoxalement à un rejet de la différence et de l’altérité. Un état mondial n’aurait-il pas un aspect très totalitaire ?
Ma question est donc la suivante : selon vous le nationalisme et les frontières sont elles les principales freins à l’uniformisation culturelle ou le problème se trouve ailleurs ?
L’extrême-droite a t-elle forcément raison ou bien une sorte de communisme mondial humaniste et égalitaire pourrait inciter les gens à rester chez eux et donc à maintenir des identités fortes ? (s’il n’est pas trop tard)
PS : mon cœur reste à gauche mais j’aime aller chez l’autre, rencontrer d’autres cultures, et je ne parviens pas à surmonter cette contradiction, peut-être faute d’informations dans ce domaine.9 décembre 2020 à 12 h 52 min #85625LuviniaParticipantJe suis également contre l’uniformisation culturelle. On perd en diversité et richesses culturelles, et découvrir des civilisations différentes, permet de prendre du recul sur la sienne et d’envisager d’autres manières de vivre. L’idéal pour moi, serait que chaque Pays conserve une identité forte qui lui est propre, et pioche un peu partout ce qu’il y a de bien dans les autres cultures.
Je suis allée deux fois en Italie, eh bien je n’ai pas du tout été dépaysé. J’ai eu l’impression d’être dans le Sud de la France avec seulement des personnes qui parlent italien.
M’enfin, l’Italie et la France sont proches géographiquement et ont une histoire en commun.Sinon je crois que l’uniformisation était voulu, pour faciliter les échanges commerciaux et combattre le racisme et la xénophobie. Car instinctivement, on va avoir tendance à rejeter ou à être hostile à ce qui est différent de nous (voir actuellement ce qu’il se passe avec les musulmans en France).
La différence peut nous intriguer et être fascinante tout comme provoquer de l’hostilité.- Cette réponse a été modifiée le il y a 3 années et 11 mois par Luvinia.
9 décembre 2020 à 15 h 09 min #85635AnonymeInactifMais est-ce forcément incompatible de maintenir des identités fortes pour chaque nation sans tomber dans le racisme ou la guerre ?
“La nationalisme c’est la guerre” dixit Macron
Et la diversité culturelle est-elle seulement une question de frontières et de nationalisme ? pas sûr…
En tout cas le capitalisme se moque de plus en plus des frontières au niveau des marchandises… Quand aux gens, ils peuvent surtout se déplacer s’ils ont de l’argent ou une qualification assez intéressante pour qu’un autre pays l’embauche. Les pauvres font du sur place.12 décembre 2020 à 0 h 32 min #85708LuviniaParticipantNon, je ne pense pas que ce soit incompatible. Malheureusement en France, on’a trop tendance à associer le patriotisme au racisme. Il est souvent mal vu d’être fier de son pays en France, contrairement par exemple aux algériens très patriotiques et qui n’hésitent pas à brandir leurs drapeaux dès qu’ils le peuvent. (l’être trop je trouve ça con aussi)
15 décembre 2020 à 4 h 48 min #85757AnonymeInactifC’est l’immigration, la technologie, ou les multinationales qu’il faille accuser de ce monde de plus en plus uniforme et plat ?
On peut être nationaliste sans être raciste oui, mais la limite est ténue…
L’antiracisme n’amène t-il pas à un métissage, à un multiculturalisme global donc à la fin des différenciations raciales et à un homme mondialisé ? N’est-ce pas paradoxal qu’en défendant l’altérité on parvienne à l’annihiler? -
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